Semaine rythmée par les coupures de courant pendant le dîner.
Vendredi, nous sommes parties à l'aventure: en effet, on est retournées à la "Terrasse du bonheur", mais cette fois-ci sans Didier. On l'a très bien vécu, jusqu'à ce que la coupure de courant qui nous y avait amenées frappe aussi. Plus de lumière, plus de musique, plus de télé... Finalement, l'électricité est revenue alors que nous avions repris la route de la maison, songeant qu'Alex n'allait sûrement pas tarder à arriver.
Nous avons ensuite ré-expérimenté les boîtes béninoises au cours d'une soirée riche en danse, rencontres et émotions, alors qu'à 2h15 nous étions sur le point d'aller nous coucher, ayant abandonné tout espoir qu'Alex vienne réellement nous chercher, lui qui était censé arriver à 19h.
Dimanche matin, visite de Daagbé, le village où aura lieu la prochaine mission Bénin, et accessoirement le village où vit une partie de la famille d'Alex.
Dimanche soir, retour au Saloon car nous n'aurions pour rien au monde raté le petit concert qui nous avait tant enchantées (sauf adjudant Prévot, K.O technique après la réunion avec Alex). Mais arrivées sur place, ô surprise! Ce n'était plus un concert mais un one-man show qui se déroulait sur "scène". Un béninois déchaîné qui donna de sa personne pour imiter les blancs danser en Europe, les africains (qui selon lui en font beaucoup trop), les filles qui sont prêtes à renier tout honneur pour attirer l'attention du mâle (à ces mots, il tira sur ses hanches un string et déhancha son popotin de manière scandaleuse)... Bref, un sacré numéro. D'ailleurs à notre arrivée il ne manqua pas de nous saluer (Alex, Karen et Beryl) par un : Eh! Il a amené son enfant et la mère de son enfant!
Après avoir observé les couleurs respectives de chacun d'entre nous, on en a donc déduit que dans sa tête, Karen était la fille de Beryl et Alex. Because f*ck logic.
A la fin, il précisa aussi que les métis faisaient l'amour comme des escargots tandis que chez les blancs, c'était avec un compteur. Vers 00h30, départ pour le Pacha, où Karen et Beryl se firent alpaguer par des nigérians en rut. Les beaux yeux de Karen firent aussi craquer un Indien quelque peu insistant et mystérieux à sa façon.
Lundi, reprise du boulot (car oui, même si on en parle moins, on travaille aussi!) mais sans Internet... En effet, la clé 3G n'ayant pas supporté que Didier l'utilise pour suivre les match de la coupe d'afrique (CAN), elle avait rendu l'âme dimanche dans la journée, et avec elle s'en alla notre raison de vivre. Elle est revenue aujourd'hui mardi, quand Alex est allé acheter une recharge. Il s'en sera fallu de peu avant que l'une d'entre nous ne se jette de la terrasse du 2e étage de la maison... Mais nous revoilà!
Pépites du jour:
Trouvé dans une monographie de la commune de Toviklin: "En élevage conventionnel, les animaux sont le plus souvent en divagation." On vous laisse imaginer.
Pendant que Karen et Beryl lisaient sur la terrasse alors que les salles de classe en face étaient occupées, elles se firent aborder par les enfants de la façon suivante: "Blanche! Blanche!" puis voyant qu'elles ne réagissaient pas : "Métis! Métis! BLANCHE! METIS"
Pour finir, dédicace spéciale aux nouveaux soutiens sur Ulule: Koffi, Vincent G, Jean-Marie M, Odile M, Nathalie P, Claire S, Marie-Catherine & Thomas A, Sylvie P, François P, Jean-Jacques P !